Ponçage d’un parquet massif ou d’un parquet contrecollé
Le parquet massif est composé du même bois sur toute sa masse. C’est-à-dire qu’une planche de parquet massif en chêne, en hêtre, en wengé, en merbau, en teck, etc. est directement façonnée à partir d’une même planche de bois issue du même arbre.
Dans le cas du parquet contrecollé, les planches de parquet sont composées de 2 ou 3 couches de bois différentes, posés dans des sens différents, afin de contrebalancer la force mécanique du bois de la couche supérieure, appelée couche d’usure. Le parquet contrecollé est un produit technique qui a été inventé après 1950 pour obtenir un revêtement de sol en bois qui réagit moins aux conditions extérieures et, donc, se déforme moins. La couche d’usure donne le ton du parquet. Les couches inférieures sont plus tendres. Comme pour le parquet massif, on peut donc avoir un parquet contrecollé issu de toutes les essences disponibles : parquet contrecollé en chêne, en wengé, en frêne, en merisier, en mélèze, en bambou, etc. Il suit lui aussi la tendance parquet !
Ainsi, dans le cas d'un parquet contrecollé, on ne pourra le poncer que jusqu'à atteindre le fond de la couche d'usure, sans l'entamer véritablement pour ne pas découvrir la couche inférieure. La couche d'usure fait entre 2,5 et 6 mm d'épaisseur.
Pour le parquet massif, c'est souvent plus simple. Il peut être poncé jusqu'à atteindre le dessus de la zone rainure-languette qui fait la jointure entre les planches. Cette surface mesure en général d'office plus de 4 à 6 mm, mais ça n'est pas vrai pour tous les parquets massifs.
Ainsi, un parquet massif a en général une durée de vie plus longue qu'un parquet contrecollé, tandis que ce dernier est souvent plus écologique car il nécessite moins d'utilisation de bois noble au m3. Les valeurs se rejoignent plus ou moins au final.
