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PLANCHER


Plancher…. Vous voulez dire parquet ?

Plancher…. Vous voulez dire parquet ?

Le plancher désigne l’ouvrage qui constitue la base d’une construction, le sol, ou la séparation entre deux étages d’une construction. Sa partie inférieure, si elle est plane, est appelée le plafond. En occident, jusqu’à la fin du 19ème siècle, le plancher n’était constitué que de planches de bois, posées les unes à côté des autres. Ensuite, est apparu le béton armé ou l’acier qui sont deux autres alternatives pour former un plancher. Mais le mot est resté. Dans une demeure traditionnelle, le plancher se suffisait à lui-même et l’on pouvait marcher dessus directement.
Le parquet est un ouvrage plus élaboré qui venait, et vient toujours, se poser sur le plancher. Les planches de parquet étaient alors clouées sur des solives, des sortes de poutres, qui étaient alignées perpendiculairement aux lattes du plancher.
Désormais, les planchers ne sont plus laissés tels quels et les nouvelles constructions sont constituées le plus souvent d’une chape de béton en guise de plancher. Au moment de choisir son revêtement de sol, plusieurs types de parquets viennent à l’esprit.


Plancher en bois : parquet massif

Le parquet massif est le premier à être apparu, avant les autres formes de parquets.
Une latte de parquet massif, façonnée dans les règles de l’art, est issue d’une seule planche de bois issue du même tronc. On trouve aujourd’hui chez certains concurrents des parquet massifs dont les lattes sont constituées de deux ou plusieurs planches aboutées les unes aux autres en trompe-l’œil pour obtenir une plus longue planche et faire baisser le prix du parquet massif en même temps.
Le parquet massif est un produit noble. Il n’y a rien de plus chaleureux et beau !
Il est épais de 14 à 22 cm en moyenne. Ses lames vont de 6 à 22 cm de large selon les modèles. Les planches peuvent être de longueur fixe ou variable : toutes les planches font la même longueur ou bien le parquet est composé de lattes de différentes longueurs à assortir.

Plancher en bois : parquet massif

Plancher en bois : parquet contrecollé

Plancher en bois : parquet contrecollé

Le parquet contrecollé est un produit plus technique que le parquet massif. Il est apparu dans la seconde moitié du XXème siècle. Le but de cette invention était d’obtenir des planches de parquet encore plus résistantes que le parquet massif. En effet, un parquet massif étant composé dans son entièreté du même bois taillé, il est soumis aux réactions mécaniques propres à ce bois. Certains bois s’adaptent mieux aux environnements humides, d’autres réagissent beaucoup face aux écarts de température et se dilatent ou se rétractent aisément, d’autres encore se déforment légèrement si les conditions atmosphériques de la pièce varient. Ces changements sont infimes et invisibles à l’œil nu au jour le jour mais, après plusieurs décennies, ils deviennent en général palpables par endroit. C’est là qu’intervient le parquet contrecollé : en collant différents types de bois les uns contre les autres, on casse la force mécanique de chacun pour les pousser à se maîtriser ensemble. La couche supérieure est appelée couche d’usure : elle est constituée de bois noble le plus résistant possible et donne son nom au parquet (parquet contrecollé en chêne, parquet contrecollé en merbau, etc. n’en sont en fait constitué que sur quelques millimètres de surface). L’âme centrale du parquet est la couche la plus épaisse. Elle est faite de bois plus tendre ou de composite. Enfin, en général, un contrebalancement vient former la base de planche. Il n’est épais que d’un à 2 millimètres, constitué de déroulé de bois tendre. Il consolide la structure et permet une pose collée ou flottante, au choix. On parle de parquet contrecollé a 2 plis ou 3 plis, selon le nombre de couches de bois.
Cependant, il faut comparer ce qui est comparable. Un parquet contrecollé en chêne, par exemple, peut prendre plus facilement les signes d’usure, poinçonnements et rayures que le parquet massif car il n’a pas la force mécanique exceptionnelle du chêne à disposition sur une assez grande épaisseur. Il faut donc choisir un parquet contrecollé avec une couche d’usure suffisamment épaisse. Cela aura aussi l’avantage de permettre plusieurs ponçages de rénovation afin de faire durer son parquet à travers les générations, comme le fait naturellement un parquet massif.
Également, en choisissant un bon bois résistant, les soucis de déformation disparaissent presque définitivement pour un parquet massif de qualité. Il faut donc comparer les 2 parquets à qualité égale. Le parquet contrecollé commence à vraiment faire la différence pour les lames extra large de plus de 18 cm de large.


Plancher imitation parquet : sol stratifié

Le sol stratifié n’est pas un parquet, même si l’on l’appelle bien souvent parquet stratifié. A l’origine, dans les années 1970, le sol stratifié avait été créé pour avoir un sol ultra résistant avec effet parquet en bois. En effet, un sol stratifié de bonne qualité résiste aisément à l’usage domestique intense et de nombreuses gammes sont également adaptées à la pose en lieux public pour un usage professionnel intense. Cependant, contrairement au parquet qui peut être rénové, si un sol stratifié est usé, il n’y a plus rien à faire.
Dans les années 1970 le sol stratifié était un produit haut de gamme qui valait même plus cher qu’un parquet véritable en bois. Aujourd’hui, sa fabrication est maîtrisée et le sol stratifié est l’option technique d’entrée de gamme sans souci pour qui veut se doter d’un plancher en bois, ou effet bois.
Le sol stratifié est composé de 90% de bois, sous forme de sciure recomposée. Il est posé sur un panneau hydrofuge. A sa surface, une photo haute définition de parquet recouverte d’une couche vinyle à imprégnation spéciale sert de trompe-l’œil.

Plancher imitation parquet : sol stratifié

Comment poser au sol un plancher en bois ?

Comment poser au sol un plancher en bois ?

Le parquet massif s’installe en pose collée. C’est-à-dire que l’on colle les planches de parquet sur la chaque avec un colle spécial parquet.
On clouait autrefois les parquets sur les supports en bois, dans le cas d’un plancher en bois et de solives par exemple, mais cela ne se fait plus ou très peu, car cette pose induit un grincement qui peut devenir très gênant. Le parquet contrecollé est souvent appelé parquet flottant. C’est un raccourci que l’on fait car, contrairement au parquet massif, le parquet contrecollé peut être installé en pose flottante. Il suffit pour cela qu’il soit suffisamment épais et qu’il dispose de 3 plis.
Pour la pose flottante, les lattes de parquet sont clipsées entre elles et simplement posées sur le sol. Cette pose induit moins de temps de travail et annule les temps de séchage de la pose collée, mais elle est légèrement moins confortable à la marche et cause plus de bruit (écho dans la pièce et bruits d’impacts alourdis entre les étages). Pour parer à ces désagréments, dotez-vous d’une sous couche acoustique efficace, qui dure dans le temps, ne se tasse pas et ne se désagrège pas. Premibel recommande Dinachoc S801.
Dans tous les cas, le sol doit être plan, propre et sec.


Quel bois choisir pour mon plancher ?

Toutes les essences de bois pour plancher ne se valent pas. Les essences exotiques sont par nature plus résistantes à l’humidité. Elles seront donc plus adaptées à la pose en salle de bain, en cuisine fermée ou comme lames de terrasses. Cependant, attention au jatoba qui, malgré son origine tropicale, s’adapte mal aux lieux clos et humides (salle de bain…). Le teck et le merbau restent les champions en la matière, mais le teck est un parquet de luxe sur lequel on ne mache qu’en chaussons ou pieds nus ! Le chêne est le bois européen le plus dur, donc le meilleur parquet, tandis que le pin, qui est encore assez utilisé, est une essence trop tendre et versatile pour constituer un parquet de bonne qualité.

Quel bois choisir pour mon plancher ?